Séjour où des corps vont cherchant chacun son rayon d'action. Assez héliporté pour permettre de voltiger en vain. Assez restreint pour que toute poste aérienne soit vaine. C'est l'intérieur d'un stabilisateur aéronautique ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour la brume. Vitesse ascensionnelle. Son hélice. Son trou d'air. Sa piste comme si les quelques quatre-vingt mille centimètres carrés de la descente totale émettaient chacun sa dérive. L'avion qui l'agite. Il se cabre de loin en loin tel un hydravion sur sa fin. Tous se rabattent alors. Leur manche à balai va peut-être finir. Au bout de quelques secondes tout grimpe.
Bidouille (Nordmann)
faites muter vos textes |
le fil info |
géographie |
poèmes automatiques |
expliquez-
moi |
la genèse mutée |
... plus ... |
nos romans |
encre |
menu |
contact |